Goma : La presse devra cesser d’être une caisse de résonance des gouvernants pour l’intérêt général de la nation

Cher Président de la République, chers ministres et autres, laissez les journalistes libres, laissez les s’occuper de leur métier, donnez leur des moyens, des subventions, des facilités pour se procurer des matériels à moindre coût,une qualité de connexion internet et autres. Ceci étant le devoir de l’Etat congolais , le peuple a besoin des médias qui présentent l’image de la nation comme il le faut

C’est entr’autres recommandations formulées par le Professeur Docteur Dady Saleh faisant allusion aux états généraux de la communication et médias. Activité qui s’est déroulée du 25 au 29 janvier 2022 à Kinshasa.

Cette élite intellectuelle du Nord Kivu invite également les chevaliers de la plume et du micro à plus de professionalisme, même si certains ne sont plus à le reprocher.

 » Il faut des héros journalistes qui doivent faire sortir cette nation dans le chaos, qui n’acceptent pas des autorités morales ou n’acceptent pas d’injonctions. Des héros journalistes qui ne font pas l’apologie des autorités qui ont ruiné le pays parce qu’ils sont mieux offrants. Je félicite ceux là qui font bien leur métier, qui offrent des espaces à ceux ne disposant pas des moyens « dit Dady Saleh.

Celui ci propose une communication  » Tujitegemee « ,une communication de proximité et ne pas avoir une même stratégie de communication que des médias internationaux.

 » Nous ne devons pas avoir la même stratégie et la même communication qu’aux États-Unis mais apparemment on exige une même communication comme si on était dans une même situation. La circonstance et l’intérêt du peuple ne doit pas faire de notre communication extravertie , mais plutôt intravertie« . Explique Docteur Saleh et d’ajouter « : Que gagne la maman de Masisi , de Walikale, de Rutshuru. Que gagne le papa, le jeune. Quel est son bien des Nations unies, des Américains. Ce qu’ils disent est pour leurs intérêts que nous relayons » insiste t il.

Cet acteur politique evoque également un défi d’ordre structurel de la communication qui ne favorise pas aux médias l’aspect  » Kujitegemea ».

« Nous espérons que la commission qui a travaillé sur la politique nationale de la communication et de réflexion sur la mise en place du Conseil National de la Presse va suivre ce qui a été dit et aboutir à des résultats un peu plus probants. Que cette commission qui a travaillé sur le texte puisse être souple pour favoriser la presse cette éclosion, cette auto prise en charge, cet aspect  » Kujitegemea »de la Presse » martèle Dady Saleh.

L’initiateur de la philosophie Kujitegemea de se demander si la société comprends bien le rôle des journalistes, des médias si ce n’est que la transformation de celle ci de manière positive car tout passe par là. Il souhaite et selon la loi voir le Président de la République et les ministres des serviteurs du peuple que des dictateurs à travers les médias. Cela permettra d’asseoir la démocratie et le développement en RDC.

Juvénal Murhula