L’appel à la journée ville morte dans la province du Sud Kivu pour s’opposer à la gouvernance de Théo Ngwabidje KASI et exiger sa démission immédiate et sans condition a été vécue différemment ce 1 mars 2022 par la société civile forces vives et le gouvernement provincial.
La ronde info vous présente des messages diamétralement opposés de part et d’autre, adressés à la population en début de la soirée.
Pour Adrien Zawadi, Président du bureau de coordination de la société civile forces vives du Sud Kivu.
» Chers compatriotes, vous avez prouvé votre bravoure en défiant ceux qui ont voulu à tout prix vous intimider, et vous demander de ne pas répondre à cet appel citoyen. Vous avez prouvé à la face du monde que le Sud Kivu a pris conscience de sa situation et qu’il mérite à tout prix s »en sortir. Vous êtes restés chez vous, à partir de la ville de Bukavu chef lieu de la province. En passant par toutes les villes notamment Uvira, Baraka et Kamituga, et tous les territoires, Idjwi, Walungu, Kalehe, Kabare, Uvira, Fizi, Mwenga et Shabunda, les encourage t il.
La population a repondu brillamment à cet appel pathétique de s’opposer à un poivoir provincial dont le seul but est de garder le peuple dans la misère par la mauvaise gouvernance. La société civile forces vives du Sud Kivu dit merci à toutes ses organisation membres, à la nouvelle société civile Congolaise du Sud Kivu et aux médias qui ont joué leur rôle dans l’éducation et la mobilisation des masses. conclu Adrien Zawadi.
Du côté gouvernement provincial, voici l’ensemble des reportages de Musaba Proust, Paterne Nkunzi et Jourdain Muke de la cellule de communication du gouvernorat de province.
La population soutient son gouverneur Théo Ngwabidje KASI, la ville morte n’a pas eu lieu.
C’est le constat fait après une ronde effectuée dans les communes d’Ibanda, Kadutu et Bagira dans la ville de Bukavu ce mardi 1 mars 2022. 95% des habitants ont répondu présent à l’appel des autorités, demandant de vaquer aisément à leurs occupations, au détriment de la ville morte initiée par quelques individus, se réclamant du bureau de coordination de la société civile.
A partir de 7h , Bukavu fait déjà quelques signes de vie. Le transport en commun est fluidifier grâce à la présence des motocyclistes et taxi bus desservant le chef lieu de la province et ses environs. Les embouteillages dans certains coins chauds sont au rendez vous.
Écoles, magasins, boutiques, marchés et stations services, tout a tourné normalement, comme quoi un signe de désolidarisation de la population face àu manœuvre d’une frange de la société civile, endossant la carte de la déstabilisation des institutions provinciales parrainées par certains pseudo notables.
Pour notre rédaction, un dossier à suivre.
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