Nord Kivu: Dady Saleh dit être énervé de l’aspect néo colonialiste et la dépendance des autorités congolaises dans l’accueil du roi belge en RDC

« J’appelle le peuple congolais de ne pas voter des dirigeants qui ne veulent pas comprendre la philosophie : »Kujitegemea » qui veut dire se prendre en charge, des autorités qui ont toujours des mains tendues vers les néo colonialistes,des dindons de la farce de ces derniers qui n’envisagent pas le bien être du peuple congolais. Ils continuent à sauvegarder leurs intérêts ».

Le Professeur Dady Saleh l’a dit lors d’une interview accordée à la ronde info faisant allusion à toutes les cérémonies qui ont caractérisées l’accueil du roi belge en RDC la semaine dernière.
Pour lui, certaines autorités ont causé honte à la nation congolaise: » Quand on observe le gouverneur de Kinshasa entrain de chanter devant le roi belge ».
Dady Saleh qualifie cela d’une bassesse d’esprit devant ce hôte.

« J’ai vu le gouverneur de Kinshasa qui chantait ,FATSHI Béton, devant le roi belge. C’est une honte, une bassesse d’esprit de voir un gouverneur chanter devant le roi belge. Je ne suis pas contre le roi belge, je suis contre la logique qui a fait autant de maux à la République démocratique du Congo. Ces gens ne nous ont même pas demandé pardon. Ils nous ont beaucoup offensé. Parmi les autorités, personne n’a demandé de nous remettre nos diamants qui traînent encore dans leurs banques. Mais elles ont demandé des archives. Je ne vois comment acclamer le roi belge qui nous a privé de l’indépendance financière et totale, » martèle cette élite intellectuelle du Nord Kivu.
Le Professeur Docteur Dady Saleh souhaiterait qu’un tel message soit adressé au roi belge :  » Monsieur le Roi belge, vous devez jouer votre rôle. Nous sommes une nation indépendante. Si vous voulez avoir une bonne relation avec nous, c’est une relation de égal à égal, insiste t il.
Le fait pour le Chef de l’Etat de dire au roi belge d’oublier le passé est une injure au peuple congolais révèle Dady Saleh, et de poursuivre que l’histoire nous aide mieux à comprendre le passé, pour mieux vivre le présent et préparer l’avenir.
La rédaction.