Nord Kivu : Dady Saleh demande aux autorités congolaises de tirer la leçon du passé plus question de maintenir la MONUSCO qui a failli à sa mission sur le sol congolais

Le Professeur Docteur Dady Saleh demande aux autorités congolaises d’être pragmatiques dans leurs déclarations. Et ne plus tomber dans la démogogie concernant le départ de la MONUSCO. Cette mission onusienne qui a montré ses limites pour ramener la paix en RDC.

Il l’a dit au cours d’une interview accordée à la ronde info à Goma chef lieu du Nord Kivu. Réagissant aux différentes déclarations des autorités congolaises, sur le déguerpissement de la Mission Onusienne sur le sol congolais.

« Maintenant nous voulons voir si les autorités sont des vrais congolais. S’ils travaillent pour la population. Que la MONUSCO puisse partir le plus tôt possible. Toutes les institutions de la République devront collaborer en commençant par le Chef de l’État. Il est question ici de faire une loi et l’imposer au pouvoir exécutif, » explique Docteur Dady Saleh.

Il demande aux autorités de ne plus continuer à jouer sur l’esprit de la population congolaise, comme ils en ont l’habitude.

« Nous les exigeons d’écrire, de prendre toutes les précautions nécessaires pour rompre l’accord de siège ou contrat de quelle que nature qu’il soit. S’il faut sortir des Nations unies pour être libre, et que la MONUSCO plie bagages. Aussi mettre à nue son complot international », martèle t il.
Pour Professeur Docteur Dady Saleh, la RDC n’est ni astreinte, ni condamner par les accords, ni par la force des Nations unies.

Cette Elite intellectuelle du Nord Kivu se réjouit de voir les autorités congolaises reconnaître leur mea culpa, bien que trop tard, 25 ans durant. Ces derniers ont brillé dans la démagogie, foulant aux pieds les besoins ainsi que la volonté du peuple congolais.

 » Elles étaient incapables de gouverner pendant 25 ans. Je ne parle pas d’un individu, je parle d’un système, qui a fait à ce que nous soyons ridicules aujourd’hui, » regrette Dady Saleh.

Cet analyste politique révèle qu’au cas où ces gouvernants dont certains sont complices dans les malheurs du peuple, ce dernier ne va plus y aller par quatre chemins. D’où l’application de l’article 5 et 64 de la constitution de la RDC.

« On a pas besoin de la volonté du Président de la République, plutôt celle de la population voir article 5 de la constitution. Si vous n’écoutez pas la population, elle va vous considérer comme des espions, traîtres et autres. Vous devez savoir que vous êtes nos serviteurs, en commençant par le Chef de l’État« , révèle t il.

Juvénal Murhula.

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