
Nous donnons 48 heures au gouvernement pour régler la situation des enseignants, notamment la paie des frais de fonctionnement et la prime de gratuité. Dépassé les 48 heures, c’est à dire si le mercredi la banque ACCESS n’aura pas encore payé les enseignants ces frais , ils décident de rester à la maison. Ils ne retourneront à l’école que lorsque la banque ACCESS les appelera pour les payer.
Déclaration du Secrétaire provincial du Syndicat des enseignants des écoles conventionnees protestantes du Nord Kivu SYNEP en sigle Patient Rafiki. À l’issue d’une réunion ordinaire des enseignants payés par ACCES banque, tenue à Goma ce lundi 27 octobre 2022.
» C’est une confusion que nous avons décriée depuis le samedi, lorsque on a eu a échanger avec le gérant de la banque ACCESS, mais aussi le comité de suivi paye au niveau national. Il se crée une confusion par rapport à la paie du mois de septembre. Surtout concernant les frais de fonctionnement pour les écoles primaires. C’est dans ces frais qu’on trouve même la gratuité des enseignants. Peu soit il, mais ça aide l’enseignant à payer le transport. À l’heure actuelle, les écoles primaires ont du mal à fonctionner, par manque des fournitures de bureau et autres, explique Patient Rafiki.
Selon lui, la banque ACCESS a déclaré avoir reçu une enveloppe incomplète pendant que Kinshasa declare avoir donné l’enveloppe en totalité.

Pour ceux qui pensent à la corruption des syndicalistes par leur employeur, le secrétaire du SYNEP essaie d’éclairer l’opinion quant à ce.
« Il faut faire la différence entre présenter un cahier de charge qu’on doit discuter avec son employeur, et revendiquer ce qui est de droit. C’est lorsqu’il y a un cahier de charge, c’est lorsqu’il y a des négociations. Les charges n’étant pas répondues à 100%, il faut négocier. Et c’est après négociation, que certains pensent qu’il y a eu aussi corruption, »martele Patient Rafiki.
Il ajoute que le cas précis est un droit et non un cahier de charge. Il n’est pas question de corruption, ni de dialogue, car l’enseignant a toujours été payé et il n’attend qu »être payé son argent. Le secrétaire provincial du SYNEP dit avoir changé la méthodologie des revendications des enseignants, tenant compte de la démagogie du gouvernement congolais.
» Nous avons commencé à mener des actions au début de chaque année par des mouvements de grève. Cela avait fait que nous syndicalistes puissions perdre la crédibilité et la confiance de la base. On lançait le mouvement de grève au début de l’année. Nous sommes appelés à Kinshasa. On nous demande de déposer les armes. Les enseignants regagnent le chemin de l’école. Au finish, on constate que le gouvernement nous a roulé dans la farine. Voilà pourquoi il fallait changer de méthode, explique t il. Et d’ajouter que le cas précis est particulier et ne concerne que les enseignants du primaire payés par La banque ACCESS. Et que le mois octobre concerne tous les enseignants, primaire, secondaire et même matérnel.
Juvénal Murhula.
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