Le Professeur Docteur Dady Saleh dit que la philosophie kujitegemea dont il est l’initiateur a un bilan positif, bien que des efforts restent à fournir pour arriver aux résultats escomptés. Des stratégies sont envisagées pour barrer la route à ces politiciens qui ont apauvris le peuple congolais, pour des intérêts égoïstes. La philosophie kujitegemea ne travaille pas à circuit fermé. Elle opère avec d’autres associations et mouvements citoyens pour y arriver
Cet analyste politique l’a dit au cours d’une interview accordée à la ronde info, présentant le bilan de la philosophie kujitegemea.
« Faire le bilan de la philosophie kujitegemea n’est pas chose facile. Elle prend tous les angles de la vie; économique, politique, social, divers, militaire, religieux, culturel et autres » précise Dady Saleh.
Quant à l’aspect économique, des milliers des personnes notamment des mamans, des jeunes et des personnes de 3 ème âge sont bénéficiaires des services de la philosophie kujitegemea. » Nous sommes contents parce qu’ une personne est capable de nourrir sa famille, précise t il.
« Quant à l’aspect politique, la création du Parti Politique Populaire pour la Révolution, qui va se mettre sur le chemin de bataille. » L’idée est de changer la structure politique. Passer des valeurs kujitegemea. On a plus besoin des autorités morales. Le peuple doit reprendre le pouvoir. Parceque le pouvoir est aux mains des neocolonialistes, et des autorités morales qui dépendent des neocolonialistes, et manipulent la population. C’est un long parcours. Nous sommes convaincus que ça va aller« , rassure Docteur Dady Saleh.
S’agissant de l’aspect culturel, plusieurs activités ont été menées dans différentes disciplines, notamment le basketball, les chants, le cinéma, le football et autres. Il en est de même pour les autres aspects; social, militaire et même religieux. . Dady Saleh pense que nous devons cesser de dépendre de l’extérieur. Et que nous devons compter sur nos propres forces, car la manne ne tombera jamais du ciel.
La philosophie kujitegemea compte mener un combat sans merci pour le processus électoral en cours, malgré la persistance des antivaleurs.
« La philosophie ie kujitegemea se heurte à des sérieux problèmes, parce qu’on est trop dépendant. Surtout des leaders que j’appelle des autorités morales. Et même la population en grande partie a été éduquée de sorte qu’il faut dépendre du Blanc, au lieu de nous mêmes. Il y a cet aspect du néocolonialisme, où une bonne partie de nos leaders ne pensent pas qu’on peut trouver des solutions à nous mêmes, que de dépendre totalement du Blanc. Ce qui fait que pour les élections, il y aura encore des difficultés. Travaillons durement. Je vous rassure, les esprits se préparent déjà. On a beaucoup de vaillants; mouvements citoyens, société civile et autres. Des messages circulent d’une façon ou d’une autre. La philosophie kujitegemea s’appuie à d’autres courants voués au changement. L’essentiel est d’atteindre les résultats ; sortir des esprits de la colonisation à tous les niveaux, martèle Docteur Dady Saleh.
Dady Saleh pense » Les hommes passent et les institutions restent »
Enfin, il demande à la population d’ouvrir l’oeil et le bon pendant cette période électorale. Rappelant que les politiciens sont en route , pour tenter de racheter la conscience du peuple, qu’elles mêmes ont apauvris pendant longtemps. « Nous devons finir avec le cercle vicieux, pour entrer dans le cercle vertueux » , insiste t il. Aux autorités, de comprendre qu’avec la philosophie kujitegemea, il n’y a pas de chemin retour; Les hommes passent, mais les instructions restent, revient il. Et de rappeler l’application de l’article 63 où le peuple devra se prendre en charge dans la mesure du possible.
Juvénal Murhula.
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