Nord Kivu : Mort homme à Kiziba 1, le Chef du village plaide pour le renforcement des effectifs de la police

Vive tension dans la nuit de dimanche à lundi 23 anvier 2023 dans le village Kiziba1, groupement de Munigi en territoire de Nyiragpngo. Le Chef du village Kiziba1 parle d’un homme répondant au nom de Aksanti Jules tué dans un échange des tirs entre un groupe des bandits armés et les éléments de la police soutenue par ceux de FARDC.

Le Chef du village monsieur Byenda dit avoir appris de la population que la personne abattue était voisine à un nganda dans cette partie du territoire de Nyiragpngo. Ce cadre de base plaide pour le renforcement des effectifs de la police, en leur dotant des matériels pour bien remplir leurs tâches. Il parle également de la fermeture de certains nganda qui fonctionnent dans l’illégalité, qui seraient entrain d’héberger des inciviques, à l’origine de l’insécurité.

 » Je ne peux pas confirmer que tous les débits de boissons sont à la base de l’insécurité dans mon entité. Certains nganda exercent leurs activités de façon illégale, et sont toujours à l’origine de l’insécurité. » dit le Chef du village.

Pendant ce temps, la population pointait du doigt un nganda se trouvant au milieu de ce village. Selon elle, ce nganda qui était incendié par cette même population, serait entrain d’héberger des bandits à main armée.

Interrogé à ce sujet, le Président de tenanciers de nganda dans cette partie de Nyiragpngo dit avoir instruit tous ses membres par rapport au règlement de leur métier. Il ajoute que tous les nganda dans cette contrée doivent fermer leurs portes à 20 heures. Et que toute personne qui oserait dépassée cette heure, sera responsable de ses actes.

Tout en interdisant l’utilisation des mineurs dans des débits de boissons, ce dernier reconnaît l’existence des bandits à main armée dans le territoire de Nyiragpngo. Et que ces malfrats ne doivent pas profiter de la fermeture tardive des débits de boissons, pour que ce nganda soient pointer du doigt.

Signalons que la dépouille mortelle de la victime a été amenée par les militaires des FARDC pour les cérémonies des obsèques.

La rédaction