L’association Femmes Unies pour le Développement Endogène et Intégral FUDEI plaide pour que prenne fin l’insécurité qui gangrène l’Est de la RDC en général et en particulier le Nord Kivu pendant plusieurs décennies. Ce qui occasionne des tueries et nombreux déplacés menant une vie misérable dans différents camps en province. Aussi la question des personnes jusque là non enrôlées, parmi lesquelles des déplacés de guerre ainsi que des jeunes.
Propos de Madame Rachel Mululu présidente de l’association FUDEI au sortie de la salle de la société civile ville de Goma. Où il était question d’implorer l’Éternel Dieu pour que la paix revienne en province du Nord Kivu en particulier et dans toute la RDC en général.
<< Nous venons de donner plusieurs recommandations, surtout en rapport avec l’état de lieu sur l’insécurité en province. Notamment la présence des déplacés de guerre qui continuent à souffrir dans leurs camps respectifs. Nous venons de mettre en place la commission qui se chargera de cette problématique. Dans le cadre de renforcer des plaidoyers auprès des autorités compétentes. Mais aussi impliquer toutes les personnes de bonnes volontés, parce que la paix et la sécurité concernent tout le monde. Nous venons de recommander, voir comment appuyer notre gouvernement à renforcer la paix dans les territoires où les déplacés de guerre peuvent encore retourner le plus tôt possible. La vie que ces derniers mènent dans des camps laisse à désirer ; famine, problème sanitaire, problème psychique, stress dans des familles et autres,>> explique madame Rachel Mululu.
Elle évoque également la question de certaines personnes non encore enrôlées, avec toutes les conséquences qui en découlent ; tracasseries par les agents de l’ordre, non accès à la nourriture pour certains déplacés, réduction de nombre des sièges, d’où un plaidoyer pour la réouverture des centres.
Le président de la commission Justice et Paix Paroisse Saint Esprit Maître Donat Mbokanyi s’est dit satisfait des travaux de cette rencontre, promettant de s’y impliquer.
<<À l’issue de cet atelier, il a été créé une commission et nous y avons été choisis personnellement. Nous allons travailler pour que les recommandations formulées soient effectives. Bientôt là, nous allons nous réunir pour définir le cahier des charges. Nous allons le suivre jusqu’à l’aboutissement,>>précise Maître Donat Mbokanyi. Et de préciser que rien n’est impossible à notre Seigneur Jésus Christ, d’où il faut espérer aboutir aux résultats escomptés. À la population de remettre tout entre les mains du Seigneur Jésus Christ, qui est mort sur la croix pour nous sauver.
Quant à Prince Musekwa président de la Commission Locale de la Jeunesse de Katindo CLJ en sigle, cette rencontre a été une opportunité car les jeunes sont toujours victimes des affres de la guerre, surtout à l’Est de la RDC.
Ce sont des jeunes qui subissent surtout des affres de la guerre, parce que la majorité de la population est composée des jeunes,>> précise t il. Musekwa insiste sur la réouverture de quelques centres d’enroulement , tel que la CENI l’avait promis.
<<La CENI l’avait promis. Manquer la carte d’électeur est un sérieux problème d’ordre sécuritaire, économique et même politique pour la population et plus précisément pour les jeunes. Sans oublier d’autres personnes dont leurs cartes d’électeurs restent illisibles et qui commencent à être assimilées aux groupes Mai mai et autres. À la CENI de faire tout son mieux pour les enrôler,>> insiste Prince Musekwa président de la CLJ Katindo. Pour toutes ces questions, Musekwa promet de s’asseoir en commission pour organiser une forte sensibilisation dans des quartiers, pour que la CENI trouve une solution aux problémes de la jeunesse. Cela pourra l’épargner de toutes tracasseries dans les jours à venir.
Juvénal Murhula.
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