Sud Kivu : Le SYECO se porte bien, malgré les interférences politiques tendant à le déchirer

Le politique est en train de vouloir qu’il y ait un de leur obédience à la tête du SYECO. Pour y parvenir, il faut manipuler certains membres du comité national et certains provinciaux, pour désavouer notre Secrétaire Général la camarade Cécile TSHIYOMBO, que nous avons élue nous même au congrès extraordinaire. Comme il y avait un problème entre elle et ses adjoints, la justice a autorisé qu’on puisse organiser un congrès extraordinaire pour bien trancher. Le congrès a été organisé. Nous l’avons encore réélu. Mais nous ne voulons plus revenir à un autre congrès extraordinaire. Deux ans restants, qu’on nous laisse organiser un autre congrès pour décider s’il faut la reconduire ou choisir quelqu’un d’autre.

Propos de Secrétaire provincial du Syndicat National des Enseignants du Congo SYECO Roger MATABARO, expliquant même le pourquoi du boycott des assises de Mbwela la semaine dernière.

<<Il y a l’interférence de la politique dans l’organisation du SYECO. On est en train de manipuler certains camarades dans le but de déchirer le SYECO. Je pense qu’ils ne parviendront pas. Étant donné que le SYECO n’elit pas son sort à celui de l’état, ni au parti politique, ni à une quelconque confession religieuse. Nous, au SYECO, nous sommes très bien organisés. Et pour élire un secrétaire général, nous devons organiser un congrès cinq ans après les élections. C’est comme on le fait pour l’exécutif. Mais quand le gouvernement ou certains de ses membres savent que le SYECO se bat pour la cause de l’enseignant, ils veulent qu’il disparaisse. Alors, les enseignants tout syndicat confondu doivent ouvrir l’oeil et le bon. Quand le SYECO ne sera plus là, je ne sais pas quel type de syndicat, on fera dans ex l’enseignement,>>explique ce Défenseur des intérêts de la population.

Roger MATABARO regrette de voir que certains syndicats parviennent à contresigné même avec certains provinciaux contre le SYECO, oubliant qu’ils ne doivent pas marcher sur les intérêts des enseignants, car ce sont eux qui les ont mandatés. Il fustige le comportement de nombreux syndicalistes qui ont comme syndiqués leurs tubes digestifs, c’est à dire ils sont prêts à trahir à n’importe quand devant la nourriture. Leur demandant de cesse des attaques à leurs camarades animés d’un esprit syndicaliste. Aux enseignants d’opérer un choix judicieux pendant les élections.

Juvénal Murhula.