Je n’ai pas de l’argent à distribuer, mais j’ai la voix qui peut atteindre la personne compétente et capable d’instruire, envue de soulager tant soit peu. Si on arrivait à organiser cette ville, elle serait la meilleure de toute la République, de la sous région et même au niveau international. Un député de la ville de Goma a du pain sur la planche. Si j’ai décidé d’entamer publiquement la carrière politique, c’est parce que je sais que j’ai quelque chose et ça sera mon originalité. Parfois d’autres peuvent embrasser la carrière politique, parce qu’ils pensent que c’est là où il y a de l’argent. Un député 21 mille dollars. Tout le monde veut être député. Mais c’est quand même aberrant, à entendre qu’un député a 21 mille dollars. Pendant qu’un enseignant qui a enseigné ce député n’a pas 200$. Un médecin qui a soigné ce député n’a pas 200$. Un militaire et même un policier qui gardent la cité n’ont pas 200$.
Propos du Professeur Docteur Joseph Kitaganya numéro 171, candidat à la députation provinciale circonscription électorale ville de Goma, devant la presse.
<<Personnellement, si j’ai cette possibilité, je ne peux pas accepter qu’il y ait vraiment des écarts. Vous entendrez qu’une petite poignée a toute la richesse du pays, et la masse est en train de souffrir. Je pense quand les députés viennent en disant qu’ils aiment la population, il y a lieu de mettre en cause cette affirmation. Sur 500 députés à l’Assemblée Nationale, il n’y a même pas 5 habités par ce soucis. On ne peut pas accepter cela. Comme d’ailleurs disait un certain Jean François ; << la politique du ventre en Afrique>>. C’est par là que vous constaterez que nous avons des ventriotes, et de moins en moins des patriotes >>, révèle Joseph Kitaganya candidat à la députation provinciale au Nord Kivu numéro 171.
Il met l’accent sur l’amour de la patrie, citant ces compatriotes wazalendu qui acceptent de payer le prix pour l’intérêt général. Il est de ceux là qui pensent qu’il faut coûte que coûte conserver cette patrie. À la population, d’éviter des élections basées sur les appartenances culturelles. Citant l’exemple de ces gouverneurs et même vice gouverneurs incapables de s’exprimer et pourquoi ne pas placer l’homme à la place qu’il faut. Il souligne que sa victoire, c’est la victoire du peuple, c’est la victoire de la population, c’est la victoire de ces abandonnés, de ces vulnérables.
Ce futur député en même temps Directeur Général du L’ISDR GL/ Goma dit être étonné, de voir que beaucoup de députés ne savent même pas leur rôle. Certains promettent construire des routes, des hôpitaux, distribuent des tricots, des chapeaux, de l’argent , offrent à boire et à manger à longueur de la journée et autres. Ils oublient qu’ils sont parlementaires. Et que certains parmi eux totalisent cinq ans a l’hémicycle sans que leurs voix soient entendues. Il poursuit que d’autres passent leurs vacances parlementaires a Kinshasa et même à Goma, ne se souciant pas de leurs bases qui croupissent dans la misère. Et pourtant c’est l’occasion pour ces élus du peuple, de récolter des éléments qu’ils pourront présenter, une fois arrivés à la plénière.
Kitaganya ne trouve pas une incompatibilité entre intellectuel et politicien, se référant au livre de Platon qui stipule que ; celui qui a étudié a la responsabilité d’éclairer celui qui n’a pas étudié. Il regrette malheureusement ici chez nous, parce que c’est le quartier qui éclaire la société, à la place de celui qui a étudié. D’où il trouve être mieux placé pour diriger cette province, pourquoi pas ce pays.
Certains députés ne considérant pas leurs bases qui leur ont donné le pouvoir, c’est à celle- ci d’ouvrir l’oeil et le bon. Savoir pourquoi élire et qui élire. Dans le cas contraire, cette base risque d’être complice que victime, conclut ce digne fils du Nord Kivu et candidat à la députation provinciale ville de Goma, numéro 171.
Juvénal Murhula.
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