Nord Kivu : Patient Rafiki veut voir le déploiement de la mutuelle de santé pour les enseignants en province, et pas un acharnement sur celle ci.

Il y a des structures qui sont en train de propager des faux bruits, qui sont en train même d’intoxiquer les enseignants. Comme quoi l’argent soutiré des salaires des enseignants pour la Mutuelle de santé, se retrouverait à Goma, entre nos mains étant des structures qui ont demandé cette retenu . Nous disons non. Et si nos structures ont été citées dans la lettre du ministre de budget, parce que ce sont ces structures qui existaient jadis dans la province. Aujourd’hui, nous sommes a 23 structures. En 2020, on avait que 4 structures qui avaient demandé le déploiement d’une Mutuelle de santé pour les enseignants au Nord Kivu. C’était entre autres le SYECO, LE SYNECATH, LE SYNEP et LE FOSSYNAT.

Propos du Secrétaire provincial du Syndicat des enseignants des écoles conventionnées protestantes au Nord Kivu Patient Rafiki. Il coupait court aux bruits qui circulent autour d’un retrait de 5000 francs congolais sur les salaires de chaque enseignant en province du Nord Kivu.

Selon lui, tout est parti de la lettre qu’a écrit le ministre national de l’ EPST à son homologue ministre d’État et ministre du budget, lui demandant qu’on puisse retenir 5000 francs congolais sur les salaires des enseignants. Dans le but de faciliter le déploiement de la Mutuelle des enseignants de l’EPST, mais aussi la prise en charge efficace. Et qu’étant une mutuelle des enseignants, ce sont les membres qui cotisent pour leur prise en charge. Pour cette mutuelle, les démarches ont débuté dans le Grand Nord pour chuter dans la ville de Goma, chef lieu de la province.

Ce sont nos camarades de Grand Nord qui avaient amorcé cette démarche de déploiement de la mutuelle dans la province du Nord Kivu. Mais cela ne devrait pas se passer ainsi. On devrait pas amener la mutuelle à l’intérieur pendant que le chef lieu n’est pas concerné. Raison pour laquelle, ils se sont rabattus dans la province du Nord Kivu, surtout dans la ville de Goma. Ceux qui disent qu’ils ne sont pas informés sont de mauvaise foi. Parce que la première réunion parlant de la mutuelle de santé était tenue en 2020, à l’EP Mabanga sud. Les enseignants avaient accepté de prendre la mission en charge en contribuant 1$. Il y avait deux projets notamment, Mutuelle de santé et le projet, octroi des crédits motos aux enseignants. Ils ont bénéficié les crédits motos et ont cotisé 1$, explique Patient Rafiki.

Il poursuit qu’une mission qui était aussi venue de Kinshasa conduite par le Secrétaire général du SYECO pour cette même fin. Ici les enseignants de la ville de Goma avaient opté de cotiser 5$. Il a même parlé d’une assemblée générale qui s’était tenue à Saké, dans le cadre de contacter les enseignants de la province educationnelle Nord Kivu 3. Tous les enseignants ont accepté le régime contributif en ville comme a l’intérieur de la province du Nord Kivu. Tous les P.V des réunions ont été envoyés aux autorités, ce qui a conduit le ministre de l’EPST à prendre une décision.

Le Secrétaire provincial du SYNEP précise toutefois qu’il était convenu qu’au cas où il y aurait augmentation des salaires, les enseignants étaient prêts à libérer 5$ pour la prise en charge de leur soin. Alors qu’il n’y a pas eu augmentation sur salaire, le ministre a été obligé de couper 5 mille francs par enseignants, toujours de commun accord avec ces derniers, dans les territoires tout comme dans la ville de Goma.

Selon ce syndicaliste, il était convenu que la MESPE se déploie en province et lance des soins. Et par après, procéder à la retenu. Ce qui n’a pas été fait : Malheureusement au lieu de se lancer, de se déployer, la MESPE a commencé par retenir le 5mille sur le salaire de chaque enseignant avant même d’être déployée. Ce qui fâche plus d’un enseignant, parce qu’il est retenu 5000 fr sur son salaire, mais il ne sait pas où se faire soigner. Patient conclut que les enseignants sont libres de choisir au cours d’une assemblée générale de restituer leur somme de 5 mille francs chacun, comme il n’y a pas eu augmentation sur salaire, ou soit déployer cette mutuelle, car leur santé en dépend.

Juvénal Murhula.

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