Goma: Aux services de sécurité, de mettre la main sur ces inciviques qui abiment ou arrachent les affiches des autres candidats ( Joseph Kitaganya)

Au cours d’une interview accordée à la presse, liée à la campagne électorale, Professeur Docteur Joseph Kitaganya, candidat député provincial numéro 171 en ville de Goma demande aux services de sécurité d’user de leur mieux, pour dénicher ceux là qui se permetent d’arracher les affiches des autres candidats. Il dit être touché par le comportement de certains concurrents politiques, qui manipulent les gens à pouvoir s’impliquer dans ce sale besogne. Lui même étant victime de ses actes de barbarie orchestrés par ces inciviques. Non loin de l’ISC / Goma et l’Institut de Goma. Il y a trouvé ses affiches porté- disparues.

Quand on est pas sérieux en famille, ce n’est pas à l’école ou à l’église qu’on doit l’être. Ceux qui sont entrain de faire cela sont des inciviques. Moi j’ai été victime de ces actes de barbarie. On a vu mon affiche arrachée. Pas loin de l’ISC/ Goma, pas loin de l’INSTIGO. Ceux qui ont fait ça, pensent me décourager. Je vais continuer à placer d’autres, jusqu’à arracher une victoire. Je sais que ces gens sont en complicité avec nos concurrents politiques. Nous sommes à plus de 300 personnes pour 4 places. Que les meilleurs gagnent. C’est fort regrettable de voir les gens commettre des tels actes. J’ai dépensé de l’argent pour cela. Je suis enseignant. Je n’ai jamais volé ce pays. Pourquoi arracher des photos de certains candidats et laisser celles des autres. À voir cela, on peut s’imaginer qui sont les auteurs. On voit des affiches de ceux qui ont volé partout dans la ville . Et pourtant cet argent pouvait aider les vulnérables, les déplacés de Kanyaruchinya. Moi, je ne prétends pas voler ce pays. Je vais travailler pour l’intérêt du peuple congolais, martèle Joseph Kitaganya candidat député provincial, ville de Goma en province du Nord Kivu numéro 171.

Ce digne fils du Nord Kivu dit ne pas comprendre comment tout un député peut finir son mandat sans pouvoir parler, alors qu’il s’appelle parlementaire. Un parlementaire qui n’est pas capable de s’exprimer en français qui est la langue officielle de notre pays. Il poursuit que ce sont ces genres de députés qui promettent à leurs bases construire des ponts, des écoles, des hôpitaux et autres, ce qui n’est pas leur rôle.

Juvénal Murhula.