Nord Kivu : La division provinciale du sport et loisir veut maximiser les recettes malgré ses difficultés

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Vous savez que le système fiscal congolais est déclaratif. Le grand problème que nous connaissons concerne la culture des assujettis. C’est une culture qui ne cadre pas, en d’autres termes, il n’y a pas une motivation où l’assujetit doit se sentir normalement ; je dois remplir mon devoir. Je dois payer cette taxe vis à vis de mes obligations. Nous sommes en train de nous démener d’une façon ou d’une autre, parce que nous travaillons avec les régies financières. Nous émettons les notes de perception conformément aux actes générateurs que nous devons taxer dans différentes maisons, dans différentes sociétés. Vous allez constater que la plus grande partie de nos notes de perception, ce sont celles qui restent en souffrance. Cela ne nous permet pas d’atteindre nos objectifs  assignés.

Propos du Chef de bureau provincial en charge des loisirs à la division provinciale du sport et loisir au Nord Kivu BAHATI BWENDE Marcel lors d’une interview accordée à la ronde info à Goma en province du Nord Kivu. Celui ci expliquait la manière dont fonctionne son service et beaucoup plus des difficultés auxquelles il fait face. Qui empêchent d’atteindre les objectifs assignés.

<< Auparavant la santé de ce secteur était bonne. Nous traversons une situation sécuritaire très difficile qu’auparavant. Les années antérieures, on essayait de collaborer convenablement avec nos entités administratives,  notamment les territoires, les villes de l’intérieur ; Butembo et Béni. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Nous sommes en train de traverser beaucoup de difficultés. Elles sont liées au contexte sécuritaire, qui font que nous ne puissions pas avoir une bonne santé, ou un bon état, conformément aux objectifs que nous nous sommes assignés. il y a plus de l’insécurité dans nos entités, ce qui paralyse le secteur. Quand il n’y a pas la sécurité, sous entendez que le secteur de loisirs à souci économique semble être paralysé>>, révèle BAHATI BWENDE Marcel. Et d’ajouter : <<Et pourtant c’est un secteur où les gens,  après avoir fait les travaux de champ, les enseignants et autres se rendent dans les établissements de loisirs. C’est là qu’ils peuvent se défouler compte tenu de différentes activités que vous avez le long de la journée.  Sous entendez que quand il y a de l’insécurité, c’est justement le secteur qui est paralysé. Parce que nous traitons avec les hôteliers, avec les gens de Nganda , les restaurateurs, en un mot les gens qui font leurs activités qui cadrent avec ce secteur, >>précise t il.

S’agissant d’un service semblable au service de loisir , le bureau provincial en charge de loisirs  travaille sur base des textes légaux.  Il s’agit notamment de la loi ou l’ordonnance loi qu’il est en train d’utiliser actuellement. Et dans ces textes légaux, chaque service a ses attributions et son champ d’action.

Pour ceux qui ne le savent pas, BAHATI BWENDE Marcel définit les loisirs comme le temps libre en dehors des heures de service.<< Vous vous rendez quelque part, dans un milieu aménagé pour cette circonstance. Dans ce milieu, vous pouvez consommer, vous pouvez jouer à différents jeux. Ces jeux peuvent vous aider à gagner quelque chose. Alors, ce que vous allez gagner, c’est dans le but aléatoire c’est à dire ce qui est lié au hasard. Pour d’autres services, je ne sais pas leur façon de fonctionner, >>révèle le Chef de bureau BAHATI BWENDE.

Avant toute chose, le Chef de bureau provincial en charge des loisirs BAHATI BWENDE Marcel avait souligné que son secteur a deux grands types de loisirs, notamment le loisir économique et le loisir associatif. Et qu’ils exploitent beaucoup plus dans son bureau le loisir économique. Ce qui cadre beaucoup plus avec les réalisations des recettes du trésor public, soit national, soit provincial.

BAHATI BWENDE Marcel précise qu’ils encadrent des actes qui cadrent avec le pouvoir central et d’autres cadrent avec la province . Ces différents actes sont notamment, l’agrément des établissements de loisirs, l’autorisation des entreprises de jeux de hasard, l’enregistrement des maisons de pari foot, des sociétés. En un mot, son service realise des recettes qui cadrent avec le pouvoir central et ce qui cadrent avec la province.

Le Chef de bureau provincial en charge des loisirs demande à l’état congolais d’user de la politique pouvant les aider à maximiser les recettes. En leur dotant des infrastructures propres aux différentes activités de loisir. Chose qui n’est pas faite jusque là. Il précise que la division provinciale de sport et loisir dispose des espaces, où l’État peut ériger des infrastructures pour lesquelles le loisir peut facilement gagner. Aux partenaires, le Chef de bureau dit que la porte leur est grandement ouverte, ils ne seront pas déçus.

Juvénal Murhula.

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