RDC : Si Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo accepte de rencontrer Paul KAGAME, c’est sous condition ( Joseph Kitaganya)

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Professeur Docteur Joseph Kitaganya apprécie le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO d’avoir accepté de nouveau rencontrer le Président rwandais Paul KAGAME sous une condition. Il dit ne pas avoir confiance en la médiation du Président angolais quant à l’impartialité et la neutralité.  Demandant à la population de soutenir les services de sécurité du pays.  Aux politiciens, de cesser d’être des ventriotes plutôt des patriotes dans la sauvegarde de l’intérêt général. Tout en donnant la différence qui existe entre le dialogue et les négociations politiques, dont il est question.

Il l’a dit au cours d’une interview accordée à la ronde info. Réagissant  par rapport à ceux là qui pensent que le Chef de l’État congolais Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO s’est contredit, en acceptant des négocier de nouveau avec le Président rwandais Paul KAGAME.

<<Au fait, si vous l’avez très bien suivi depuis un certain temps, le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO reste ferme par rapport à sa décision. Bientôt , ça fait plus de trois décennies. C’est la première fois dans notre histoire, où nous constatons que le Chef de l’État est déterminé, il est ferme. Si vous vous souvenez très bien, il avait même déjà refusé de rencontrer Paul KAGAME. Si de nouveau il accepte, n’oubliez pas que c’est sous condition. Je l’ai beaucoup apprécié. Nous sommes dans un monde qui nous obligerait à une certaine flexibilité. Le radical c’est bien, mais si on pense que la flexibilité peut plus ou moins résoudre le problème, je pense que la souplesse oblige. Selon les rumeurs, c’est comme si il y a une contradiction. Quelque part il dit, je ne veux plus de négociation, puis il dit j’accepte sous une condition. Il a demandé le retrait immédiat des militaires rwandais sur le sol congolais. Deuxième condition, il a demandé le cantonnement de tous les M23 dans un lieu précis,>> explique Professeur Docteur Joseph Kitaganya.

Il met en doute la médiation du Président angolais Joaô Laurençon, de ne pas  bien jouer son rôle, d’avoir peut être de penchant. Se rappelant même des  Forces de l’EAC,  qui au lieu de combattre au côté de FARDC s’est mises à piller la richesse du parc national de Virunga. Joseph Kitaganya pense que presque toutes les options notamment la diplomatique, la  politique et même le dialogue semblent avoir échoué. Et que le dernier rempart c’est de compter sur nos militaires, sur nos Wazalendu. << Ce qu’on peut demander à la population congolaise, c’est vraiment de soutenir les FARDC, de soutenir les Wazalendu. Mais aussi promouvoir en nous la conscience collective, c’est à dire la victoire de la RDC sur les M23 sous tutelle de Kigali devrait concerner tout le monde. Raison pour laquelle, il faudrait à tout prix, qu’il y ait collaboration entre population et l’armée loyaliste. Quand on voit un mouvement suspect, dénoncer auprès des services compétents, explique le Directeur Général de l’ISDR/ GL.

Il condamne avec la toute dernière énergie la traîtrise.<<On vous dira que même au niveau de notre armée, l’armée loyaliste, il y aurait des traîtres. Ces gens là, ont ils encore droit d’exister dans ce pays ? Vous comprendrez même qu’à l’Assemblée nationale, certains de nos députés seraient de mèche avec l’ennemi,>>  regrette cette Élite intellectuelle. Et d’ajouter que bien qu’il y ait de ces ventriotes, certains quand même continuent à être des patriotes. Il cite l’exemple du Chef de l’État qui a juré ne pas céder même un seul centimètre du territoire national et bien d’autres.

Joseph Kitaganya pense que les gens ne doivent pas continuer à privilégier les intérêts privés au détriment des intérêts publics.  À titre illustratif, une personne touche lui même 20 mille dollars,  pendant que celui qui l’a élu; enseignant, infirmier, policier, femme de militaire n’ont même pas 100 dollars américains . C’est quelque chose à repanser.

Selon Kitaganya, les gens ne savent pas toujours différencier le dialogue de la négociation. Pour le dialogue, c’est l’intérêt général qui compte, tandis que pour la négociation, chaque partie cantonne sur sa position, citant l’exemple de Sun city qui a abouti à 1+4, parce que chaque partie voulait sauvegarder ses intérêts.

Et de conclure que les gens doivent cesser d’intégrer les rébellions pour obtenir des postes et autres. Fustigeant également le fait que quand c’est l’ennemi qui est en position de faiblesse, on appelle au cessez-le-feu pour que  celui-ci s’auto-organise, car parfois il est sérieusement massacré.

Juvénal Murhula.

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