
Les différents voyages que nous préconisons permettraient directement à nos agents, à nos étudiantes et à nos etudiants, de regarder autrement la réalité. Parce que ce que nous pensons probablement être vrai ici chez nous, ça peut ou ne pas être le cas ailleurs. Ça nous éviterait de ne pas absolutiser les relatifs Ces échanges scientifiques, culturels, le regard sur l’autre race serait un enrichissement mutuel. D’où ce que nous sommes, ce n’est pas ce qu’ils sont, ce que nous avons , ce n’est pas ce qu’ils ont. Comme tel, ils ont intérêt à voir et à accéder à notre manière de voir les choses, comme quelqu’un te parlerait de la vision du monde.
Propos du Directeur Général de l’ISDR / GL Professeur Docteur Joseph Kitaganya au cours d’une interview accordée à la ronde info à Goma au Nord-Kivu.
<< Si l’ISDR / GL a dans son premier temps envoyé quelques étudiantes, étudiants et agents en Roumanie, c’est tout simplement parce que depuis un certain temps, nous avons signé un partenariat avec ces gens. Pour permettre à nos agents et etudiants, non seulement d’échanger les expériences avec les autres, mais aussi matérialiser l’adage, Tembea ukaone. Quand on quitte son milieu habituel vers un autre milieu, vous constaterez qu’on ne peux pas rentrer comme on est parti. Je reste convaincu que non seulement nos étudiantes, nos etudiants, nos agents vont bénéficier de certains éléments scientifiques, mais il y aura ce que le Professeur Kamana Paix son âme appelait <<Choc de cultures>>, précise le Directeur Général de l’ISDR / GL.
Joseph Kitaganya insiste que l’ISDR/ GL ne doit pas continuer à fonctionner sur base d’un renfermement sur soi, le monde d’aujourd’hui étant un village planétaire. Quatre lots sont entrain de voyager vers l’extérieur du pays; le premier étant passé, nous sommes au 2ème lot et le dernier qui est le 4ème sera au mois d’août 2024.
À part la Roumanie, l’ISDR/ GL compte nouer d’autres partenariats avec l’Université Panafricaine du Développement en Afrique qui se trouverait à Cotonou au Bénin. Après ça sera la Belgique et pourquoi pas la France. << Nous voulons essayer de mettre à bénéfique ce que nous avons comme non seulement bagage culturel. D’autres éléments que je voudrais faire bénéficier l’ISDR / GL, surtout le Centre International de Développement Local, c’est ce que les occidentaux appellent local, nous les appelons rural, ce que nous appelons rural, ils les appellent campagne. C’est peut être là conception des idées qui diffèrent mais le fond reste le meme,>> précise Professeur Docteur Joseph Kitaganya.
Juvénal Murhula.
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