Nord Kivu: Pas question de rentrée scolaire, si le gouvernement continue à promettre tout simplement ( Patient Rafiki)

Le secrétaire provincial du Syndicat des Enseignants des écoles conventionnées Protestantes et membre de l’intersyndicale des enseignants du Nord Kivu demande aux parents, de garder leurs enfants à la maison ce lundi 5 septembre 2024. À ses camarades enseignants, de se souder le coude, en attendant la réalisation des promesses faites par le gouvernement congolais.

Il l’a dit au cours d’une interview accordée à la ronde info, 48 heures avant la rentrée scolaire prévue pour ce lundi 5 septembre 2024.

<<Vous allez constater que ça fait plus de 3 à 4 ans, que les enseignants du Nord Kivu ont décidé d’accompagner la gratuité prônée par le Chef de l’État . Et là, c’était au sacrifice de leurs conditions socio professionnelles, au sacrifice de leurs  conditions de  vie. En dépit de plusieurs promesses que le gouvernement a données aux professionnels de la craie.  on a constaté que ces promesses ont rempli tout un sac, de sorte que dans ce sac on ne peut plus trouver un espace vide où on peut placer une autre promesse. Raison pour la quelle les enseignants, à l’issue des discussions avec le gouvernement, il a été convenu de réajuster les salaires des enseignants, peu soit il, avant la rentrée scolaire. Chose qui n’a pas été faite. Raison pour laquelle,  les enseignants ont décidé à l’issue d’une restitution, de déclencher la grève, tout en exigeant au gouvernement, non seulement de vérifier le réajustement dont il est question avant la rentrée de classe, mais également de payer les enseignants NP, d’organiser des missions d’identification des NU et octroyer à chaque enseignant NU un numéro matricule. Tel qu’a été convenu dans les assises de Bibwa,>> précise  le secrétaire provincial du SYNEP Patient Rafiki.

Il appelle également les enseignants à la conscience,  pour que le gouvernement congolais cesse de les  rouler dans la farine.

Aux parents d’emboîter les pas, surtout qu’ils ne sont plus capables de supporter le payement des études de leurs enfants.

Juvénal Murhula

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