Nord Kivu : L’intersyndical des enseignants monte au créneau suite aux attitudes divisionnistes de certaines autorités de l’EPST

L’intersyndical des syndicats des enseignants du Nord Kivu dont le SYECO, le SYNECATH, le SYNEP ainsi que le FOSSYNAT denoncent avec la dernière énergie, ce qu’ils qualifient un climat de division et de confusion, créés par certaines autorités politico- administratives de l’EPST, concernant le déploiement de la Mutuelle de santé pour les enseignants en province. Surtout sur la cotisation sociale des enseignants du Nord Kivu en faveur de cette Mutuelle MSPE en sigle, conformément à la correspondance du ministre de l’EPST du 8 février 2022, adressée au ministre national du budget.

Selon ces syndicats demandeurs de la Mutuelle de santé pour les enseignants MSPE, ces autorités cherchent à instrumentaliser certains syndicats du Nord Kivu non représentatifs, pour bloquer cette bonne initiative, si louable et profitable à tous les camarades du Nord Kivu et à leurs dépendants. Ces autorités cherchent également la disparition de cotisations des enseignants, retenus depuis le mois d’octobre, sans aucune garantie de remboursement, et la non prise en charge des soins après cotisation. Et tout autres manigances, tendant à effacer les traces de cette cotisation.

Tenant compte de ces genres de tournures au sujet de cette MSPE, l’intersyndical des syndicats des enseignants exige, le lancement des soins médicaux dans leur province, quelle que soit la structure pouvant assurer les soins de tous leurs camarades enseignants du Nord Kivu. Ils mettent en garde toute personne qui voudrait contribuer à la disparition des frais déjà cotisés, en créant la confusion entre la MSPE et FCC, structure qui n’a jamais existé dans leur province.

<<En cas d’une décision tendant à bloquer le déploiement de la MSPE/ Nord Kivu, sans remboursement des retenues déjà récupérées, seul le décideur assurera les conséquences, >>révèle cette déclaration de l’intersyndical des syndicats des enseignants du Nord Kivu, lu par leur porte parole.

Juvénal Murhula.

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