Professeur Docteur Joseph Kitaganya demande à la population de prendre conscience, en élisant des personnes capables d’assumer leur rôle. À sanctionner les gens qui viennent acheter sa conscience, qui ont attendu la fin de leurs mandats pour venir tromper. Malgré l’adage ; <<ventre creux n’a point d’oreilles.>>
Il a dit au cours d’une interview accordée à la ronde info. Réagissant en rapport à certains politiciens qui pillulent ce dernier temps en province, à la recherche de l’électorat. Malgré un bilan mitigé, ils se présentent avec des cadeaux empoisonnés devant une population extrêmement pauvre.
<< C’est vrai, quand nous avons à faire à des ventriotes. Vous comprendrez effectivement les conséquences du ventriotisme. Mais si nous avons à faire a une population patriote, on peut résister à toutes ces offres dans la mesure où quelqu’un dirait, il y a même des cadeaux empoisonnés. C’est à déplorer. Nous sommes presque à la fin du mandat 2023. C’est là où vous constaterez que les gens commencent à nous venir de Kinshasa. C’est bien. Vous comprenez qu’ils attendaient la fin de leur mandat pour venir encore tromper la population. Est-ce que cette population n’est pas consciente de ces jeux démagogiques ? Selon certains hommes politiques, s’ils existent dans notre pays, ils ont compris bien évidemment qu’ils ont à faire à des citoyens qui ne reconnaissent même pas leurs droits, comme tel ne reconnaîtraient pas leurs devoirs. Cependant, je sais que le pouvoir d’un député lui vient de la population. Et comme tel, la population serait le patron du député et non l’inverse>>, explique le Directeur Général de L’ISDR GL Kitaganya.
Tout en reconnaissant les bienfaits du Chef de l’État et du gouvernement pour ce quinquinat que d’ici quelques jours va prendre fin. Joseph Kitaganya évoque toutefois une amalgame observée au sein de la classe politique pour certains politiciens. Quand un élu du peuple doit se permettre d’offrir à boire , acheter des tricots, payer la maternité pour les mamans, oubliant que ceci est le devoir du gouvernement. Il qualifie cela comme étant une corruption. Comme qui dirait, la corruption est devenue une vertu en RDC. Évoquant l’anecdote en swahili : Tenda mema, ujiendee.
Pour cette élite intellectuelle, il est question de mettre de côté ses intérêts pour les intérêts des autres, ce qui n’est pas le cas pour la plupart de ces élus du peuple. Il évoque un exemple qui fait la une ce dernier temps ; Un député touche 21 mille dollars sans mettre les avantages sociaux. Alors qu’un enseignant, un médecin et infirmier, un militaire et policiers gagnent difficilement 300$, le pourquoi de ce décalage. ces inégalités sociales.
Juvénal Murhula.
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