Goma: Fiston Muderhwa répond  concernant l’impact de la guerre sur les enfants au Nord Kivu

Au cours d’une interview accordée à la ronde info, Fiston Muderhwa chargé de la protection au  Parlement d’enfants en province du Nord Kivu répond à nos différentes questions quant à l’impact de la guerre sur les enfants en province du Nord Kivu.

Fiston Muderhwa chargé de la protection au Parlement d’enfants au Nord Kivu , Bonjour

Bonjour Monsieur le Journaliste.

Notre entretien concerne l’impact de la guerre sur les enfants en province du Nord Kivu .  Quel peut être l’impact de la guerre sur les enfants en province du Nord Kivu.

Fiston Muderhwa: L’impact de la guerre, nous comme parlement d’enfants, nous sommes d’abord un organe de protection des droits des enfants. Nous travaillons beaucoup pour la protection des droits des enfants dans la province du Nord Kivu. Nous avons trouvé que la guerre impacte beaucoup les enfants sous plusieurs formes. Il y a des cas  des enfants déplacés. Il y a  des enfants non accompagnés. Il y a des enfants victimes mêmes des violences sexuelles. Pour le moment, nous avons une commission de monitoring, qui fait l’enregistrement des cas de violations des droits des enfants. En enregistrant ces cas, nous constatons que la situation de l’enfant est beaucoup déplorable, avec ce qui se passe par rapport à la guerre.

De manière concrète, comment vous menez les plaidoyers auprès des autorités congolaises en province et au niveau national.

Fiston Muderhwa: Nous, entant qu’organe social de la protection des enfants, nous menons des plaidoyers pour voir comment les enfants vont vivre, car ils ont droit de vivre dignement. Que leurs droits soient respectés malgré la situation de la guerre dans notre pays. Nous essayons d’être proches des autorités de la province, mais aussi proches des autorités nationales. Puisque nous plaidons jours et nuits pour que l’enfant soit une priorité de production. Mais aussi, nous travaillons avec les organisations humanitaires, telles que l’UNICEF, la Monusco, CARE INTERNATIONAL et autres. Nous sommes aussi entrain de mener des plaidoyers auprès d’elles, pour voir comment les enfants peuvent être une priorité pendant cette situation.

Quelles sont les avancées mais aussi les difficultés rencontrées au même moment.

Fiston Muderhwa: Grâce à cette commission de monitoring que nous gérons, il y a quand même des avancées. Quand nous déplorons les cas des enfants dans des camps des déplacés, il y a quand même des réponses favorables pour l’encadrement des enfants. Quand la guerre a commencé, il y avait des enfants qui étaient exposés à des violences sexuelles, des enfants qui quittaient dans leurs milieux, sans tenir compte de leur encadrement . Avec les autorités qui sont nos partenaires, nous allons voir comment ces enfants seront aussi protégés dans des centres, mais aussi dans des milieux où il y a la paix . Nous collaborons avec les autorités, pour que ces enfants regagnent leurs milieux d’origine. Voir comment ils peuvent retrouver leurs membres des famille. À ce point, nous avons beaucoup de difficultés.  Nous menons tant de plaidoyers auprès des autorités sans suite . Nous manquons aussi des moyens. Il y a des partenaires humanitaires qui disent qu’ils sont incapables à certaines de nos demandes. Nous avons autant de difficultés auxquelles nous ne savons pas trouver des réponses, alors que nous sommes là pour que ces enfants retrouvent leurs droits.

Avez vous un message à l’opinion par rapport à l’impact de la guerre sur les enfants en province du Nord Kivu.

Fiston Muderhwa: Nous avons toujours lancé des messages à nos autorités, parce que ce sont elles qui sont sensés  protéger  les enfants, qui sont des congolais d’origine. Nous lançons un cris d’alarme. Lorsque nous menons  des plaidoyers,  que l’Etat congolais arrive à assister ces enfants, qu’il arrive à nous appuyer entant qu’organisation de protection des droits des enfants, pour que nous puissions bien mener notre travail.

Au niveau international, il n’est pas à dire que nous allons continuer à plaider pour la protection des enfants. Nous demandons à ce qu’il y ait une paix durable. Parce qu’avec la paix durable, les enfants retrouvent leur bonheur. Avec la paix durable, nous nous rendrons compte de la production effective des enfants.

Merci Fiston Muderhwa chargé de la production au parlement d’enfants en province du Nord Kivu.

Fiston Muderhwa: Merci Monsieur le Journaliste.

Juvénal Murhula.

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